« Les nouveaux Barbouzes » en librairie

« Les nouveaux Barbouzes » en librairie

Une enquête journalistique sur la face cachée ou plutôt le revers de notre sujet :

http://www.amazon.fr/Les-nouveaux-barbouzes-Emmanuel-Fansten/dp/2221126769

 

Présentation de l’éditeur :

Ikea pris en flagrant délit d’espionnage sur ses salariés, Greenpeace piraté par un hacker pour le compte d’EDF ; Bruno Gaccio pris en filature par les services de sécurité de son propre employeur, Canal + ; Olivier Besancenot pisté jusqu’à son appartement par une société de renseignement ; la direction de Renault engluée dans le limogeage de supposés espions ; des journalistes d’investigation cambriolés et mis sur écoute… Les affaires de ce type éclatent de plus en plus souvent en France. Loin d’être des cas isolés, ces scandales ne sont que la partie visible d’un système bien plus étendu.

Depuis une quinzaine d’années, la privatisation croissante des activités de renseignement a ouvert le champ à un gigantesque marché, au carrefour des affaires et de la politique. Ses principaux acteurs sont des anciens policiers, gendarmes, militaires ou retraités des services de renseignement. Moyennant de plus gros salaires, tous se sont reconvertis dans le privé. Embauchés par des entreprises cotées au CAC 40, des cabinets d’intelligence économique ou des officines aux contours plus flous, ces anciens agents de l’État ont changé d’univers tout en conservant de précieux réseaux dans l’administration. Leur mission ? Obtenir des informations sur une entreprise, déstabiliser un concurrent politique ou passer au crible la vie d’un individu. Au risque de basculer dans l’illégalité…

Malgré le volontarisme affiché et les nombreuses tentatives de régulation, le marché du renseignement privé s’est développé de façon anarchique en France, entraînant de nombreuses dérives. Au-delà des fantasmes, quelle est la réalité de ce phénomène ? Quels sont ces individus qui, au nom d’intérêts financiers ou politiques, nous surveillent en toute discrétion ? Pourquoi nos responsables ne semblent pas en mesure d’endiguer ces agissements ? Et comment cette privatisation à outrance est-elle en train de modifier en profondeur la société ?

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