Galileo : un grand projet européen, qui manque d’Europe
Conçu comme une alternative au GPS afin de s’affranchir de la suzeraineté technologique américaine, ce projet a connu depuis son origine des hauts et des bas.
Après avoir été enfin relancé, grâce à un financement qui faisait cruellement défaut, ce système doit désormais être déployé sous forme de satellites.
Les premiers ont été officiellement lancés en août 2013 par la fusée Soyouz.
Il s’avère qu’ils n’ont pas été placés sur la bonne orbite, et qu’à défaut de pouvoir modifier leur trajectoire, ils semblent perdus quant à leur utilisation future.
Ce qui fait dire au coordinateur interministériel français du programme « on aurait mieux fait de la lancer avec Ariane ».
Nous ne saurions mieux dire. Pour quand l’Europe puissance indépendante ?