Le secret des affaires n’est pas opposable aux mesures d’instruction judiciaires
Constatant une violation des accords de revente sélective, un fournisseur saisit la Justice commerciale en référé (sur le fondement de l’article 145 du CPC – mesure in futurum) pour faire la démonstration qu’un revendeur non agréé s’approvisionne de manière illicite. Ce dernier avait auparavant refusé de faire connaître ses sources d’approvisionnement. Le juge des référés ayant fait droit aux demandes du fournisseur invoquant la violation de ses droits, le distributeur se voyait contraint de produire ses factures d’achat…