La CNIL épingle les Keylogger
Les Keylogger peuvent être définis familièrement comme étant des logiciels espions, permettant de surveiller en direct et d’enregistrer l’activité d’un système d’information et son contenu (clavier, écrans, etc).
La CNIL condamne en tant que tel l’usage de tels outils par l’employeur dans l’entreprise, les estimant trop intrusifs dans l’espace de liberté du salarié.
A titre dérogatoire, pour la CNIL, la seule restriction à cette interdiction de principe réside dans le fait qu’ils sont cependant susceptibles d’être utilisés à des fins de sécurité des données de l’entreprise (lutte contre la divulgation de secrets industriels citée à titre d’exemple).
A bon droit, la CNIL rappelle également que la loi LOPPSI 2 a introduit un dispositif pénal réprimant l’utilisation et la vente de dispositifs techniques de captation de données informatiques.